Peux-tu nous parler de tes expériences professionnelles ?

Après l’obtention de mon diplôme, j’ai choisi de sortir du cadre traditionnel de l’IT pour vivre une expérience différente. J’ai passé près de trois ans à New York où j’ai travaillé comme serveur et commis de cuisine. Cette immersion m’a permis de devenir bilingue en anglais, ce qui s’est révélé être un véritable atout pour la suite de ma carrière.

C’est d’ailleurs grâce à cette maîtrise linguistique que j’ai intégré le secteur des télécommunications en tant que traducteur technique de documents d’exploitation dans le cadre d’un projet d’offshoring, visant à transférer une partie des activités IT de la France vers la Pologne. Quelques mois plus tard, je suis parti en Pologne pour former les équipes locales chargées de reprendre mes missions.

À l’issue de cette transition, j’ai rejoint l’équipe en charge de l’ordonnancement des traitements sur l’ensemble des systèmes IT. Mes responsabilités comprenaient des missions variées allant des sauvegardes à la réindexation des bases de données Oracle, en passant par l’arrêt et le redémarrage des applications, ainsi que d’autres opérations essentielles au bon fonctionnement des systèmes.

A la suite de cette expérience, j’ai décidé d’évoluer vers un poste d’administrateur systèmes au sein d’un groupe d’audiovisuel français, avant de prendre, quelques années plus tard, la responsabilité d’une équipe transverse en charge des systèmes et des réseaux de production. Cette mission m’a permis de consolider mes compétences en management, tout en approfondissant mon expertise sur les sujets liés à l’exploitation et à la mise en place de couches d’observabilité.

Quel est ton rôle en tant qu’ingénieur Système Observabilité ?

En tant qu’ingénieur système et observabilité au sein d’un service gouvernemental, mon rôle consiste à apporter une visibilité complète et en temps réel de l’état des systèmes d’information aux ingénieurs. Cela inclut la supervision des serveurs, des équipements réseau, des bases de données, des conteneurs (Docker, Kubernetes) ainsi que des applications critiques utilisées au quotidien.

L’objectif est de mettre en place des outils de supervision et d’observabilité tels que Grafana, Prometheus, ELK Stack afin de centraliser les métriques et les logs et ainsi permettre aux équipes techniques de mieux anticiper les incidents, de détecter rapidement les anomalies et de disposer d’indicateurs pertinents pour prendre des décisions. Cela inclut également la définition de seuils d’alerte, l’automatisation de la surveillance et la conception de tableaux de bord adaptés aux différents profils utilisateurs.

En renforçant l’observabilité sur l’ensemble de l’infrastructure – qu’elle soit on-premise ou cloud, je contribue à fiabiliser les environnements, à  minimiser les temps d’indisponibilité et à optimiser la performance des services.

Au-delà des aspects techniques, je joue un rôle transversal entre les équipes systèmes, DevOps et développement en promouvant une culture de l’observabilité : brique essentielle de l’architecture et de la qualité de service.

Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaite s’orienter vers le même type de poste ?

Pour s’orienter vers ce poste, il est important de maîtriser les fondamentaux de l’administration système (linux, réseau, cloud), tout en développant une expertise en métrologie, en gestion des logs et sur les outils de supervision applicative (APM). Je recommanderais de se former sur les outils incontournables tels que Prometheus, Grafana, ELK, Dynatrace…

Il est également essentiel d’avoir des notions sur les technologies et composants que l’on observe au quotidien : comprendre le fonctionnement d’une application Java, connaître les particularités d’un serveur Apache ou NGINX, savoir interpréter les logs d’un serveur Oracle, ou encore analyser le comportement d’un switch, d’un pare-feu ou d’un load balancer. Cela permet de gagner en efficacité dans le diagnostic, la corrélation des événements et le dialogue avec les équipes concernées.

La connaissance du RUM (Real User Monitoring) est un vrai plus qui permet de mesurer l’expérience utilisateur en conditions réelles et d’orienter les optimisations de manière plus ciblée et efficace.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ?

Ce qui me passionne dans ce métier, c’est l’équilibre entre la complexité technique et la richesse des échanges humains. J’évolue dans un environnement où il existe une diversité de technologies que je découvre au quotidien avec la possibilité d’apprendre en continu. Chaque projet est l’occasion d’explorer de nouveaux environnements, de nouveaux outils, de nouveaux usages.

Ce qui me motive au quotidien, c’est de garantir la performance des systèmes en m’appuyant sur les bons indicateurs, au bon moment. L’observabilité, c’est bien plus que du monitoring : c’est un levier stratégique pour nos clients.

Mais ce qui donne vraiment du sens à mon travail, ce sont les interactions avec les utilisateurs des solutions d’observabilité. Ces échanges sont essentiels pour mieux comprendre les besoins, affiner les paramétrages et construire des outils réellement utiles.

C’est cette combinaison entre expertise et collaboration qui rend le métier à la fois exigeant, stimulant et enrichissant.

Pourquoi avoir rejoint ATLANSE Solutions ?

Au cours de ma carrière, j’ai eu l’occasion de travailler pour de grandes ESN et j’ai rapidement réalisé que je n’étais qu’un numéro : difficile de se sentir valorisé quand on devient un profil parmi tant d’autres. Cette sensation est un véritable frein à l’évolution personnelle et professionnelle.

ATLANSE, en revanche, est une ESN à taille humaine qui privilégie la proximité avec son staff et ses dirigeants. On se sent écouté, soutenu et surtout pleinement intégré à une communauté d’ingénieurs engagés et solidaires. La diversité des profils, des projets et des expertises enrichit les échanges et nourrit la curiosité collective.

Chez ATLANSE, chaque semaine est rythmée par des moments d’échange authentiques, que ce soit pour accueillir un nouveau collègue, partager un café avec mon commercial, télétravailler depuis le site de Rueil ou simplement profiter d’un moment de convivialité en équipe. C’est cette culture de proximité et de collaboration qui rend mon expérience si enrichissante.